On définit un nouvelle ensemble de valeur:
> OAN := {l2=m1,l1=m2,m1=1-mu,m2=mu,G=1,m=1};
Dans ce système d'unité, nous avons:
> subs(OAN,subs(OAN,(2*Pi/T)^2)); 1 > V := subs(OAN,subs(OAN,U));
Donc le nouveau système d'équations différentielles qui régit le système est le suivant (avec V défini par l'expression précédante):
Les coordonnées des points d'équilibre sont les suivantes:
> coors[L4] :={x=-mu + cos(Pi/3), y=sin(Pi/3)}; > coors[L5] :={x=-mu + cos(-Pi/3), y=sin(-Pi/3)};
L'évaluation des dérivées secondes de U en et se fait alors très rapidement:
> Vxx := diff(V,x,x); > Vyy := diff(V,y,y); > Vxy := diff(V,x,y); > simplify(subs(coors[L4],Vxx)); simplify(subs(coors[L5],Vxx)); -3/4 -3/4 > simplify(subs(coors[L4],Vyy)); simplify(subs(coors[L5],Vyy)); -9/4 -9/4 > simplify(subs(coors[L4],Vxy)); simplify(subs(coors[L5],Vxy)); 3/4 * sqrt(3) * (2*mu - 1) -3/4 * sqrt(3) * (2*mu - 1)
On peut d'ailleurs vérifier au passage que les premières dérivées partielles de U s'annullent:
> Vx := diff(V,x); > Vy := diff(V,y); > simplify(subs(coors[L4],Vx));simplify(subs(coors[L4],Vy)); 0, 0 > simplify(subs(coors[L5],Vx));simplify(subs(coors[L5],Vy)); 0, 0
Il ne reste plus qu'à définir les matrice A[L4]
et
A[L5]
, puis de calculer les valeurs propres des deux matrices:
> A[L4] := [[0,2,-simplify(subs(coors[L4],Vxx)), -simplify(subs(coors[L4],Vxy))], [-2,0,-simplify(subs(coors[L4],Vxy)), -simplify(subs(coors[L4],Vyy))], [1,0,0,0],[0,1,0,0]]; > A[L5] := [[0,2,-simplify(subs(coors[L5],Vxx)), -simplify(subs(coors[L5],Vxy))], [-2,0,-simplify(subs(coors[L5],Vxy)), -simplify(subs(coors[L5],Vyy))], [1,0,0,0],[0,1,0,0]]; > with(linalg): > Vals[L4]:=[eigenvals(A[L4])]; Vals[L5]:=[eigenvals(A[L5])];
On constate que l'ensemble des valeurs propres des deux matrices sont
identiques. En conséquence nous n'étudierons que les variations de
Vals[L4]
. Traçons la courbe représentative de la partie réelle
des 4 valeurs propres:
> Val1:=Re(op(1,Vals[L4]));Val2:=Re(op(2,Vals[L4])); > Val3:=Re(op(3,Vals[L4]));Val4:=Re(op(4,Vals[L4])); > plot(Val1,mu=0..0.5,color=red);plot(Val2,mu=0..0.5,color=red); > plot(Val3,mu=0..0.5,color=red);plot(Val4,mu=0..0.5,color=red);
Figure 3: Partie réel des valeurs propres du système en fonction de
Approximativement, on constate que les 4 valeurs propres sont simultanément négatives où nulles si et seul si est inférieur à une valeur proche de 0.04.
Aux regards des valeurs propres, comme par exemple , il apparait que la partie réelle n'est nulle que si :
> mu_lims := [solve(1+27*mu^2-27*mu>0,mu)];
> evalf(mu_lims);
Donc, les points de Lagrange ne sont stables que si le rapport de masse
entre les deux corps considérés est inférieure à .